BAISSE DU POUVOIR D'ACHAT des français que s'est-il passé exactement en france ? (12/06/2024)

dans un commentaire sur "réseau international" quelqu'un parlant de 1975 dit "on était plus pauvres" - FAUX ! en 1975 on était plus riches, le niveau de vie des français (qui s'est élevé régulièrement jusqu'en1983) a depuis 40 ans baissé, de plus en plus profondément (et devenu plus précaire !), dans les années 60 il n'y avait plus de mendiants, et on était persuadé qu'il n'y en aurait plus jamais, tout ça c'est du passé ! maintenant c'est le progrès ! et les Etats sont civilisés, même la droite trouvait ça normal à l'époque, souvenez-vous Aussi les associations caritatives ont été estomaquées quand à la fin des années 80 elles ont vu réapparaître des mendiants sur les trottoirs des villes !!! et ces êtres pour lesquels on a du inventer un néologisme "SDF" tellement on avait perdu l'idée qu'une telle déchéance puisse exister dans une société civilisée

écrit en 2015 : Le niveau de vie des gens en France a beaucoup régressé depuis trente ans ! c'est affolant.

Il y a 40 ans un couple d'employés de bureau, lui à la SNCF, elle simple agent administratif à l'ONIC, pouvait se permettre d'avoir, en propriété, une résidence secondaire, pour les vacances, en Provence, et d'y aller régulièrement, en train-auto-couchette pour les vacances, et de temps en temps pour l'entretenir. (Et ce n'était pas des gens nés avec une cuillère d'argent dans la bouche, loin de là ! tout à fait des français-moyens du peuple qui avaient profité de l'augmentation du niveau de vie en France (en Europe) des années 50 et 60 (suite au programme du Conseil National de la Résistance, De Gaulle et les communistes et grâce à la pratique du "circuit du trésor", renseignez-vous dans le livre de Rougeyron sur la loi de 1973  ) Et ils n'avaient pas peur du lendemain, ils avaient des emplois sûrs, où ils pouvaient faire carrière. Et la femme faisait régulièrement les magasins (du centre-ville), pour y dénicher de nouvelles fringues (pas en discount !). Et ils pouvaient "recevoir", et avoir une cave de vins.
Et ça avec une éducation secondaire du niveau brevet, bien entendu !
(pas de bac+4 ou 5 pour décrocher un petit contrat précaire à l'époque !  )

encore des exemples

http://globalpresse.wordpress.com/2012/08/28/pub-soulevez...

vingt dieu ! mais quand est-ce qu'on descend dans la rue pour faire tout péter ? !!!!

http://actualite.portail.free.fr/monde/05-08-2012/le-synd...

"Que s'est-il exactement passé en France, à la charnière des années 1970-1980, pour que cette période suscite une nostalgie allant bien au-delà d'une simple mélancolie générationnelle" ? D'où vient ce sentiment vague mais prégnant que tout a définitivement basculé entre le premier choc pétrolier et le "tournant de la rigueur" (dont on sait maintenant qu'il était planifié .....) en 1983 ? (lisez le livre de Rougeyron)"

D'ailleurs en 1960 un ouvrier, avec un salaire, car sa femme ne travaillait pas, avait les moyens de faire vivre lui, sa femme et ses enfants, et logeait, en location à l'époque, sauf héritage, à un prix nullement écrasant, dans une maison, une vraie maison de taille normale, où il y avait la place pour que chaque enfant aie sa chambre, et avec un jardin, qu'il cultivait. Pas de voiture, mais de toutes façons ou bien son usine était dans la même ville où il habitait, ou si elle était plus loin il avait des trains ou des autocars, avec lesquels il pouvait y aller pour un prix modique, des "trains d'ouvriers". De toutes façons, comme sa femme ne travaillait pas, elle avait fait les courses dans la journée avant qu'il ne rentre, il pouvait se reposer et personne n'était réduit à se démener avec une "double journée".

Et les enfants ? Mais bien sûr ils allaient à l'école eux-mêmes, quelle question ! A pied, et ils rentraient en courant à travers la ville au milieu des feuilles mortes, en tirant quelques sonnettes de temps en temps, sans risquer de se voir ficher à vie comme terroristes potentiels, ni de se retrouver menottés au Commissariat en garde à vue !

 

mais maintenant, comme a dit fort bien un commentateur sur Internet :

C’est déjà trop tard pour arrêter le mouvement, car la spirale conflictuelle entre possédants et possédés a acquis une force inertielle suffisante.

La capitalisme cynique et décomplexé a été trop loin en France. Et au + le pouvoir résistera au pire ce sera pour lui. Il a intérêt à lâcher du lest fort et vite. En clair : à capituler devant la légitimité des revendications populaires ( « populiste » disent les journaputes ).

BILAN, Quelqu'un sur Internet dit :

"Mes grands-parents paternels ont vécu le parcours classique des ouvriers des 30 Glorieuses :

  1. Travail en CDI, toute sa carrière dans la même entreprise ;
  2. Achat d’une maison à crédit ;
  3. 3 enfants ;
  4. Retraite à 60 ans ;
  5. Repos au soleil.

Aujourd’hui tout cela appartient au passé."

Que s'est-il donc passé, alors que le pays est devenu toujours plus riche et que la productivité du travail n'a cessé de croître ?

Ben ! la réponse est dans Karl Marx : LUTTE DES CLASSES, les forces au service du grand capital ont gagné la prééminence universitaire, puis scolaire, puis politique et journalistique, on a décervelé puis effrayé par la violence policière, et par le NAIRU (vous ne connaissez pas ?! c'est enseigné dans toutes les écoles supérieures de commerce) le peuple des travailleurs, et voilà le résultat ! et maintenant les plans totalitaires de Klaus Schwab et ses Young World Leaders de Davos.

et si on ne se recultive pas, et si on ne reprend pas courage, (et avec la violence ! moyen incontournable quoi qu'on die ! d'ailleurs Etienne Chouard a bien vu que "le MYTHE de la non-violence a été inventé pour protéger la bourgeoisie") et si on ne lutte pas ça deviendra encore pire !

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